Bien que plus restrictive que la Belette, l’Hermine offre néanmoins un bel exemple de tolérance écologique : tous les milieux ou presque lui conviennent, depuis les bords de mer jusqu’à la haute montagne (Kraft, 1966).

On la retrouve toutefois généralement dans les champs, prés, prairies bocagères, lisières des bois, fossés, haies, jardins, friches, régions pierreuses ou marécageuses, dunes, parcs boisés (Delattre, 1987)…

Elle semble avoir un goût particulier pour les berges de ruisseaux, les rives et les digues d’étangs. Dans les endroits où elle n’est pas persécutée, elle s’enhardit et vient près des maisons. Deux milieux écologiques semblent cependant lui déplaire : le coeur des forêts denses et les régions de grandes plaines céréalières où tous ses abris naturels (haies, bosquets, talus, buissons) ont été anéantis. Elles peuvent vivre même à 3 000 mètres d’altitude.

Le saviez-vous ?

Les hermines changent de pelage selon la saison ; c’est-à-dire qu’elles ont un manteau brun en été et blanc en hiver, seule la pointe de leur queue est toujours noires, mais toutes les hermines ne deviennent pas blanches en hiver.

Certaines années, dans les régions de plaine notamment, de très nombreux individus conservent leurs couleurs d’été.