Ce sont les chiens qui chassent et capturent le gibier, “appuyés” par les veneurs.
On distingue la grande vénerie qui se pratique à cheval, la petite vénerie qui se pratique à pied et la vénerie sous terre.
La grande et la petite vénerie (chasse à courre) consistent à prendre les animaux avec la seule aide d’une meute de chiens. La chasse à courre est très ancienne.

La grande vénerie

En Auvergne-Rhone-Alpes, c’est dans l’Allier qu’elle est essentiellement pratiquée. L’absence de relief de la forêt de Tronçais favorise ce mode de chasse. Elle concerne le cerf, le chevreuil, le sanglier. Elle est pratiquée par des équipages de veneurs, “les piqueux” et les “boutons”, sous la direction d’un “maître d’équipage”.
Les chiens utilisés en grande vénerie sont des grands chiens courants. La meute est toujours spécialisée sur l’espèce de gibier recherchée : on dit qu’elle est créancée.
Avant de commencer la chasse, le “piqueux” doit localiser l’animal, c’est le “rembucher”.


Il fait rapport au maître d’équipage qui décide de l’animal dans la voie duquel ils seront lâchés.
La meute de chiens lance alors l’animal et le poursuit en donnant de la voix jusqu’à ce qu’il soit épuisé et qu’il se laisse prendre : c’est “l’hallali”, ensuite il est servi, (c’est-à-dire achevé) par le veneur.

La chasse s’accompagne de sonneries de trompes qui indiquent les principales circonstances du “laisser courre”.


La petite vénerie

Elle se pratique surtout sur le lièvre, le renard et le lapin. Le veneur est à pied. Cette chasse demande beaucoup d’expérience et d’endurance. Les chiens sont de taille moyenne (anglo-français tricolore par exemple). Le veneur suit ses chiens à la course, les fait chasser et n’utilise pas d’arme.

La vénerie sous terre

La vénerie sous terre, ou chasse sous terre, consiste à capturer renards et blaireaux dans leur terrier. Après avoir introduit des chiens (Fox Terrier, Teckels, etc.) dans les gueules de terrier il faut suivre la chasse l’oreille collée au sol.
Si les chiens parviennent à acculer le gibier, les hommes creusent pour capturer l’animal au fond du terrier. C’est la seule méthode autorisée et efficace pour réguler les populations de blaireaux là où ceux-ci commettent des dégâts aux cultures.