D’un poids d’environ 150 gr pour ces 2 espèces, la Tourterelle des bois, vivant en milieu forestier comme son nom l’indique, est d’une taille légèrement plus faible que sa proche parente la Tourterelle turque vivant dans des milieux entourant des habitations urbaines. Celle-ci, d’ailleurs, possède un plumage gris-chamois pâle, avec un demi-collier noir à la nuque. La Tourterelle des bois de teinte plus rouge-brun possède de nombreuses barres alaires rousses et noires.

Si la Tourterelle turque est partiellement migratrice, sa consœur arrive en avril – mai dans toute la France. Elle est toutefois plus abondante en plaine qu’en montagne. De mi-mai à mi-juillet, la femelle pond 2 couvées de 2 œufs incubés 15 jours, les jeunes sont autonomes 1 mois après. Les tourterelles des bois quitte la France dès la fin août.

Plus svelte et fine que sa cousine des villes (la Tourterelle turque), la Tourterelle des bois arbore un joli plumage brun maillé de roux.

Ce n’est que dès le début de mai que retentira son roucoulement continu et monotone. Du latin populaire“turturella“, diminutif de“turtur“, son chant en a donné par extension le nom scientifique de l’espèce.

Souvent observée à même le sol à la recherche de sa nourriture, la Tourterelle des bois est friande des graines dont la plupart proviennent de plantes dites “mauvaises herbes”. Les céréales, les baies sauvages et quelques insectes viennent s’ajouter à ce menu quotidien.

Volontiers perchées côte à côte sur les fils électriques, les Tourterelles aiment fréquenter les haies et les bois clairs de feuillus.

 

Le saviez-vous ?

En août, la Tourterelle des bois fréquente par petits groupes les champs de lin, en compagnie d’autres oiseaux granivores.

Elle nous quitte dans le courant du mois de septembre. Sa migration est essentiellement nocturne.

Autrefois commune, la Tourterelle des bois est en forte diminution, le facteur contribuant à sa raréfaction est l’arrachage des haies (disparition des lieux de nidification).